« La plupart des professionnels de la santé qui traitent le TDA/H estimentqu’un traitement combiné constitue le meilleur traitement. Le traitementcombiné comprend la médication, la thérapie comporte-mentale, le soutien àl’écoleet l’éducation de la famille et de l’enfant au sujet du trouble. »- Children and Adults with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder (CHADD), 2004, p. 3

Excusez moi d’avoir été si longue !

Excusez moi d’avoir été si longue !

Bonjour,

Régulièrement sur le forum ou dans les messages que nous recevons, je lis à la fin des messages « Excusez moi d’avoir été si longue ».
En général je trouve que cette phrase n’a aucune raison d’être parce que le message en question n’est pas excessivement long.
Et, de toute manière, un message n’est JAMAIS trop long.
Si quelqu’un écrit un message qui fait 10 page c’est qu’il en avait besoin et l’association TDA/H Belgique en général, et le forum en particulier, sont notamment là pour vous permettre de vous épancher.

Par contre, pour ma part, et je suis certaine de ne pas être la seule, je lis plus facilement des messages aérés et cela spécialement si ils sont longs.
Donc, n’oubliez pas les points, les retours à la ligne et les paragraphes pour faciliter la lecture.

Et surtout, n’oubliez surtout pas que notre forum est un forum d’entraide et, une des formes d’entraide que l’on peut y trouver est de venir y vider son coeur et parfois, cela prend beaucoup de lignes ou même de pages.

Amitié et chocolat belge.

Pascale De Coster
Fondatrice asbl TDA/H Belgique

Les additifs alimentaires suspectés d’accroitre l’hyperactivité infantile

Certains additifs alimentaires, conservateurs ou colorants, peuvent-ils favoriser l’hyperactivité de l’enfant ? L’hypothèse n’est pas nouvelle, mais une publication, jeudi 6 septembre, sur le site de l’hebdomadaire britannique The Lancet, relance les soupçons pesant notamment sur un conservateur, l’acide benzoïque.if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD(‘x40’)} else {OAS_AD(‘Middle’)}

Il y a plus de trente ans, le pédiatre américain Ben Feingold évoquait le rôle délétère que les additifs pouvaient avoir sur le comportement des enfants.

Les célèbres E110 et autre carmoisine parfois mentionnés sur les pochettes de friandises sont suspectés de favoriser les comportements suractifs, impulsifs et d’inattention, qui composent le tableau clinique du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Une étude récente avait pointé un degré d’hyperactivité plus élevé, évalué par les parents, chez les enfants de 3 ans consommant une mixture d’additifs alimentaires.

Les nouveaux travaux publiés par The Lancet, conduits par une équipe de l’université de Southampton dirigée par Jim Stevenson, ont évalué plusieurs additifs « en double aveugle contre placebo ».

Dans cette méthodologie, des enfants – un groupe âgé de 3 ans, l’autre de 8-9 ans – buvaient de manière aléatoire un mélange d’additifs ou une substance neutre, sans qu’eux-mêmes ou les expérimenteurs sachent qui prenait quoi.

Deux cocktails de colorants artificiels ont été testés (A et B), chacun contenant en outre 45 mg d’acide benzoïque (E211). Les enfants ont absorbé cette boisson pendant une semaine, à l’issue de laquelle elle a été supprimée de l’alimentation durant les six semaines suivantes.

VARIATIONS INDIVIDUELLES

Les enfants ont ensuite fait l’objet d’une évaluation au moyen de trois outils psychologiques, un quatrième étant ajouté pour le groupe des 8-9 ans. L’évaluation globale a été « conçue pour mesurer les différences individuelles d’hyperactivité à partir de différentes sources (enseignant, appréciation des parents, observation directe et test informatisé) et couvrir les composants de l’hyperactivité », précisent les auteurs.

Parmi les enfants de 3 ans, seuls ceux qui ont consommé le mélange A et l’acide benzoïque présentaient un niveau d’hyperactivité plus élevé que ceux du groupe contrôle.

Chez les 8-9 ans, l’élévation par rapport aux sujets contrôles se manifestait dans les deux groupes recevant des additifs, pour peu qu’ils aient consommé au moins 85 % de la dose sans manquer une prise.

Le statut économique ou social des enfants n’avait pas d’influence sur les résultats. Les auteurs ont également constaté d’importantes variations individuelles dans les effets des additifs observés chez les enfants. Ils précisent que leur étude ne permet pas d’identifier précisément les substances en cause, dont ils ne pensent pas qu’elles soient seules responsables de l’hyperactivité.

« Depuis nombre d’années, des soupçons existent sur l’acide benzoïque, constate le docteur Eric Konofal du service de psychopathologie de l’enfant, hôpital Robert Debré, à Paris. Il faudrait les étayer avec des doses plus élevées et des études chez l’animal. L’acide benzoïque pourrait intervenir indirectement en perturbant la production d’acides aminés essentiels et les mécanismes dopaminergiques », stimulant le système nerveux.

Les auteurs de l’étude soulignent que « les implications de ces résultats concernant la réglementation de l’usage des additifs alimentaires pourraient être substantielles ». Ils ajoutent que si l’utilisation de colorants paraît superflue, « on ne peut en dire autant de l’acide benzoïque, qui remplit une importante fonction de conservateur ».

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-951737@51-951740,0.html

Le TDA/H et Les Femmes

Le TDA/H et Les Femmes

(Kathleen Nadeau, Pd.D. Et Patricia Quinn, M.D.)

La majorité des revues et recherches sur le TDA/H s’est concentrée sur la

population masculine, qui est considérée comme composant 80% des cas de

TDA/H. A l’heure actuelle, on identifie de plus en plus de cas dans la

population féminine, en particulier depuis que la catégorie

« non-hyperactive » a été reconnue. D’une façon signifiante les cliniques

spécialisées dans le traitement des adultes TDA/H rapportent un plus gros

pourcentage féminin que celui des cliniques spécialisées pour les enfants.

Ces statistiques en hausse suggèrent fortement que les filles, qui dépendent

du système parental et enseignant pour être guidées vers une prise en charge

thérapeutique, sont sous-identifiées.

Cependant, les femmes suspectant leur TDA/H sont toujours soumises à

d’importantes difficultés pour obtenir un diagnostique correct. Les

professionnels habitués au diagnostic du type masculin peuvent être enclins

à minimiser ou évacuer certains de leurs symptômes, et faire un diagnostic

incorrect. Parce-que les femmes tendent à être moins hyperactives, moins

opposantes, plus malléables, et favorable à la dépression, elles sont plus

difficiles à identifier. Le diagnostic donné pour celles-ci est le plus

souvent une dépression, bien qu’elle soit effectivement souvent présente,

elle est ignorée en tant que co-morbidité au TDA/H.

En dehors du TDA/H, il est reconnu que l’activité générale des garçons est

plus forte que celle des filles, de même que la tendance à l’agressivité

physique. Par conséquent, il est logique que l’hyperactivité et les troubles

d’opposition/agressivité du TDA/H varie selon les sexes. Les schématiques de

sociabilité diffèrent grandement, eux aussi : alors que la coopération et la

communication verbale jouent un rôle prédominant dans les relations

interactives du genre féminin, l’activité physique et les rapports de

dominances, elles, jouent un rôle prépondérant dans le genre masculin.

Etant donné la prédisposition féminine pour la communication verbale, il

semble raisonnable de conclure que l’hyperactivité chez la femme s’exprime

dans la verbalisation plutôt que l’activité physique. Les filles sont

éduquées dès leur plus jeune age au self-control, à « être gentilles » (i.e.,

le développement des efforts constants pour plaire à leur entourage) – ces

conditionnements sociaux peuvent atténuer les symptômes visibles du TDA/H

tels que l’impulsivité et l’hyperactivité, et aussi les prédisposer a la

dépression. .A l’heure actuelle nous ne disposons pas de recherches

concluantes sur les différences des manifestations du TDA/H féminin.

Cependant, il semble extrêmement clair pour les cliniciens que les femmes

TDA/H expriment des différences dans les vulnérabilités et les avantages dus

a une interaction complexe de facteurs psychologiques et culturels. Cet

article mettra en évidence ces obstacles particuliers que font face les

femmes TDA/H, quelques approches thérapeutiques, et des stratégies

d’organisations pour améliorer leur quotidien.

Les Obstacles auxquels font face les femmes TDA/H

L’auto-reproche/blâme – l’intériorisation des critiques d’autrui.

Pour une femme TDA/H, l’obstacle le plus douloureux et le plus fréquent est

sa lutte intérieure contre l’étouffant sentiment qu’elle éprouve d’être

incapable de remplir les rôles qu’elle doit assumer vis a vis de sa famille

et de la société. Les filles sont éduquées pour « intérioriser » – prendre sur

soi, s’auto critiquer, s’excuser, s’accommoder, et ne pas se rebiffer –

autrement dit, prendre le blâme. Les garçons cependant, sont typiquement

éduqués a « extérioriser » – se défendre quand ils sont attaqués, à considérer

que le problème vient d’autrui. Ces différences sont très bien décrites dans

le livre de Sari Solden « Women with ADD » dans lequel elle parle de

coming-out du TDA/H de la honte et de la culpabilité

Etre le « système de soutien » plutôt que d’en avoir un.

Autant au travail que dans leur foyer, les femmes sont souvent placées dans

le rôle de l’assistante.. Alors que les hommes TDA/H sont typiquement avisés

de construire un système de soutien autour d’eux, non seulement peu de

femmes ont accès a un tel soutien, mais la société a toujours

traditionnellement attribué ce rôle de support à la femme. La psychothérapie

peut aider les femmes à assumer leur impossibilité d’être cette

« superwoman », et peut les aider à s’accorder le droit de rechercher un rôle

plus réaliste compte tenu de leur nature TDA/H et à trouver un soutien

raisonnable dans l’enceinte familiale, sociale, et du travail. Beaucoup de

femmes luttent avec peu d’estime d’elles-mêmes et ont besoin de savoir

qu’elles ont le droit de demander assistance autant au travail que dans leur

foyer.

Parents isolés

Le taux de divorce aux états-unis avoisine les 50%, et les inclinaisons au

divorce augmentent d’autant plus lorsque le TDA/H est ajouté a la liste de

causes de stress marital. Suite aux divorces, c’est encore bien souvent la

femme qui obtient la garde principale des enfants. Pour des femmes TDA/H,

l’épreuve d’élever seule des enfants est un fardeau encore plus lourd dont

résulte une fatigue chronique, une baisse émotionnelle, et parfois le

sentiment d’un chaos étouffant. Les responsabilités dont fait face n’importe

quelle femme élevant seule un ou des enfants sont énormes, et peuvent

devenir quasiment insurmontables pour une femme TDA/H sans traitement ou

soutiens.

La psychothérapie et les groupes de support TDA/H pour les femmes peuvent

fournir un soutien immense, une source d’encouragements et leur apprendre

des méthodes d’adaptations quotidiennes pour surmonter certaines

difficultés. Elles ont besoin de s’accorder la permission de demander

soutien auprès des amis et de la famille, et d’obtenir une participation

financière et de présence parentale de la part du père de son(ses)

enfant(s). Un soutien psychologique et une thérapie peut lui permettre

d’acquérir la confiance en soi nécessaire pour plaider elle-même en sa

faveur dans ce type de situation difficile.

Comment faire l’apprentissage d’une meilleure gestion quotidienne pour les

femmes TDA/H ?

Nous avons focalisé sur les approches thérapeutiques, comprenant médication

et psychothérapie, qui peuvent être d’une aide immense pour les femmes

TDA/H. Il y a beaucoup de modifications que les femmes TDA/H peuvent

apporter a leur quotidien pour le rendre plus compatible au TDA/H, pour se

sentir et fonctionner mieux. En fait, a travers le « coaching » et la

thérapie, le but ultime de ces traitements est de permettre aux femmes TDA/H

d’aborder les épreuves liés a leur TDA/H en développant des stratagèmes

qu’elles pourront appliquer dans leur vie personnelle et professionnelle.

Former ou rejoindre un groupe de soutien pour femmes TDA/H

La plus grande lutte des femmes TDA/H se trouve souvent en elles-mêmes. Ce

que la société attend d’elles a été profondément enraciné, se libérer d’un

conditionnement impossible peut prendre du temps et des efforts. Beaucoup de

femmes trouvent dans les groupes de soutiens aux femmes TDA/H une puissante

source d’encouragement et de compréhension lorsqu’elles s’efforcent de

développer une approche plus réaliste de leurs buts, et à entreprendre de

meilleures techniques pour gérer les situations difficiles. Ces groupes de

soutiens peuvent être très conviviaux.

instruire ses proches sur le TDA/H et ses conséquences effectives

Un mari peut ressentir de la colère et du ressentiment vis a vis d’un foyer

mal entretenu ou des enfants qui se conduisent mal, assumant que sa femme

« s’en fiche ». Les parents de femmes adultes TDA/H peuvent réagir de façon

critique – demandant pourquoi le foyer de leur fille est si désordonné et

pourquoi elle aurait besoin de plus d’aide émotionnelle, physique ou

financière que ses frères et sours non-TDA/H. Les amis, avec les meilleures

intentions, peuvent donner de subtils messages porteurs de jugements. Pour

construire une vie plus compatible -TDA/H, une femme TDA/H doit travailler

dur à instruire ses proches sur l’impact qu’à le TDA/H sur sa vie, et sur

les efforts qu’elle fournit pour prendre en charges ces difficultés. Une

famille compatible -TDA/H est celle dont tous les membres comprennent

l’impact du TDA/H et travaillent tous ensemble pour trouver des solutions.

C’est déjà suffisamment difficile d’être une femme TDA/H sans être entourée

d’une une famille et des amis qui lui reprochent ses difficultés.

Rendre un foyer compatible -TDA/H

Non seulement chaque membre de la famille doit être instruit sur le TDA/H et

apprendre à se soutenir mutuellement, le foyer lui même doit être organisé

de façon compatible – TDA/H.

Compatible TDA/H signifie peu d’entretiens, pratique, et sans soucis. Un

foyer compatible -TDA/H doit comporter des revêtements de sols faciles

d’entretien; il doit comporter des emplacements faciles et pratiques pour

accrocher les clefs, les manteaux, ranger les sacs, valises, etc. près de

l’entrée principale, de façon à ce qu’ils ne soient pas posés de façon

inappropriée quelque part. Une famille compatible TDA/H reconnaît que

« maman » ne peux pas tout faire. Les taches ménagères sont assignés a tous

les membres de la famille sur une base préférentielle et de capacités. Les

foyers compatibles -TDA/H sont simplifiés. Une famille compatible TDAH fait

constamment attention a réduire voire éliminer les sources de stress. (note

: parce que le TDA/H a pour particularité « d’éponger » toute émotion externe,

qu’il le veuille ou non)

Apprendre a choisir un entourage compatible-TDAH

Se réunir entre femmes TDA/H leur donnent la possibilité de sentir qu’elles

ne sont pas seules et qu’elles peuvent trouver compréhension et acceptation

chez les autres. La phase suivante est de faire un inventaire des amis et

connaissances dans sa vie. Une femme TDA/H a besoin de constamment

rechercher des gens qui savent apprécier ses qualités et la soutiennent.

Elle a besoin de faire un inventaire des gens dans sa vie dont les

réactions/messages sont négatifs et destructeurs, pour soit leur faire

comprendre son problème, soit réduire les contacts avec ceux-ci.

Devenir un expert en réduction de stress.

Les femmes TDA/H sont particulièrement sensibles au stress, et tendent a en

avoir beaucoup dans leur vie. Pour ces raisons, elles ont aussi besoin de

devenir expertes en réduction de stress. Une « pause » journalière s’impose en

réducteur essentiel de stress. Il est important de les planifier et d’en

faire une habitude journalière. Les femmes mariées ont besoin de négocier

avec leur mari un temps-mort journalier pour se relaxer et se regrouper. Les

parents isolés, si possible, devraient s’arranger pour avoir une baby-sitter

régulière plusieurs fois par semaine – et réserver ces moments pour des

activités reposantes et revigorantes. Les femmes TDA/H célibataires

devraient s’assurer de s’accorder des temps-morts, elles aussi. Même si

elles n’ont pas de responsabilités familiales, les femmes tdah seules

peuvent avoir de nombreuses sources de stress dans leur vie et ont souvent

tendance à dormir peu, et avoir trop d’activités prévues. En plus des

temps-morts, du yoga, du stretching, de l’exercice régulier, et un sommeil

adéquat et régulier sont des éléments capitaux pour réduire le stress.

Eliminer et déléguer

Personne n’est bon en tout. Les femmes TDA/H sont typiquement enclines à

tenter de « tout faire » et se retrouver prises de court. Ces femmes ont

besoin de se recentrer sur leurs forces, et parvenir a convenir paisiblement

que certaines taches ne sont pas leur points forts – les taches demandant

une attention particulière aux détails, à la paperasse, et des tâches

demandant des efforts routiniers sont souvent très difficiles pour les

femmes tda/h. Ces taches devraient être éliminées le plus possible ou

déléguées à d’autres. Une bonne stratégie pour qu’une TDA/H s’en sorte est

de se focaliser et travailler dans les domaines qu’elle aime et dans lequel

elle réussit de façon à ce que quelqu’un d’autre se charge des taches

qu’elle sera incapable de finir.

Cours spécialisés de gestion parentale

Les femmes TDA/H qui sont mères d’enfant TDA/H font face a des difficultés

particulières. Si elle éleva seule son enfant, elles sont d’autant plus

grandes. Les enfants TDA/H sont beaucoup plus difficiles à élever que les

autres, ils ont besoin de plus de structure et de soutien, et ont enfant des

besoins éducatifs et psychologiques particuliers. Il est important que ces

mères qui ont elles aussi un TDA/H reçoivent un soutien et un apprentissage

particulier pour fonctionner avec et aider leurs enfants.

Ces femmes ont aussi besoin du soutien et des encouragements d’autres

parents qui peuvent réellement comprendre les difficultés parentales

encourues. Les parents élevant des enfants non TDA/H peuvent souvent

critiquer lorsqu’ils voient un enfant TDA/H mal se conduire. Ce que

n’importe quel parent d’un enfant TDA/H sait est que ces enfants ne

répondent pas de la même façon aux limites imposées et aux punitions. Les

mères d’enfants TDA/H ont un boulot très endurant, elles ont besoin des

meilleurs cours spécialisés dans la gestion parentale d’un enfant TDA/H.

Pour résumer

Avec un diagnostic correct et un traitement, souvent une combinaison de

médication et de thérapie spécialisée et/ou coaching, les femmes TDA/H

peuvent avoir l’opportunité de passer d’une vie de combats et de stress a

une vie satisfaisante et de réussite. Les femmes TDA/H ont besoin de se

comprendre et de réellement s’accepter, d’apprendre a ne pas mesurer le

succès de leur vie en termes de propreté de placards, mais reconnaître et

célébrer leurs dons – leur convivialité, leur créativité, leur énergie, leur

humour, leur sensibilité et enfin leur esprit. Leur traitement devrait être

orienté à les aider à créer l’opportunité de devenir le meilleur

d’elles-mêmes, et de trouver l’environnement qui saurait apprécier le

meilleur qu’elles ont à offrir. Une fois qu’elles arrêtent d’essayer de

forcer leur pied dans la chaussure de vair, elles peuvent se relever et

aller danser des claquettes au bal!!

La merveilleuse histoire de la Fée Linotte

source :

http://ateliers.psychologies.com/ateliers.cfm/message-archive/752906/1/Un-conte/Histoire-merveilleuse-de-la-Fee-Linotte.html

C’était il y a bien longtemps, mais peut-être hier.
C’était bien loin d’ici, mais peut-être tout près de toi.

A l’orée d’une belle forêt se dressait un majestueux château. Ses tours s’élançaient par-dessus les champs qui coloriaient la campagne. Les hommes, les fées, les animaux vivaient en harmonie dans ce pays, royaume de la Fée du Matin, connue pour sa bonté et sa sagesse lumineuses.
Sa petite fille Linotte, très étourdie, oubliait, perdait, jusqu’à ses paroles ou ses idées. Aussi, sa maman l’avait-elle nommée fée des écureuils, qui égarent leurs réserves de noisettes. La magie, et même les sorties étaient interdites à Linotte, qui vivait dans les nuages.

Un beau jour de mai, la Fée du Matin décide, pour ses sept ans, d’offrir à la petite fée une promenade pour rendre visite aux écureuils ses amis.
Heureuse, Linotte sort le balai offert par sa marraine, la Fée de la Lumière. Par la fenêtre de sa chambre, dans la tour de l’Est, elle sent les parfums de la nature qui l’appellent : la lavande, l’herbe sèche de l’été.

Bientôt envolée, elle voit les couleurs en bas dessiner la palette d’un peintre. Les deux fées se dirigent vers une clairière tapissée d’un joli parterre de fleurs bleues pour s’y poser. Autour des myosotis, volette un joli papillon qui fascine Linotte.C’est la Fée des Papillons, qui l’entraîne de jonquille en violettes; les deux amies s’éloignent peu à peu de la clairière où se tient la Fée du Matin.

Le soleil baisse sur l’horizon, les ombres du soir grandissent. Sans que les espiègles le remarquent, il fait bientôt sombre. La fée des papillons, habituée au soleil, s’inquiète.
Courageusement, Linotte guide son amie à la recherche d’un sentier. Des hérissons écrasent les feuilles, des pigeons bousculent les branches dans un vacarme inquiétant. Au pied d’un arbre, un petit écureuil est perdu.
« Ne pleure pas, je suis ta Fée, et je vais prendre soin de toi. » Malgré sa peur, Linotte veut secourir son protégé qui se rassure à ces mots.
Soudain, une voix grave surprend la petite équipe qui se terre. Un géant barbu surgit, accompagné d’une petite fille qui sautille.
« Oh, Oh! C’est bon de rentrer à la maison ! Mais que vois-je ici ? Qu’elle est cette drôle de troupe ? »
« S’il vous plaît, monsieur l’Ogre, commence Linotte, ne nous mangez pas ! »
« Je pense plutôt à manger une bonne potée à la chaumière, nigauds! Mais que fabriquez-vous ici ? »
Rassurée par la petite fille venue accueillir son papa bûcheron, Linotte raconte son après-midi, les jeux, et comment elle a perdu son chemin.
« Vous me raconterez tout devant un bon pot-au-feu! La chaumière est devant nous. »
Les petites et l’écureuil ne se font pas prier et gagnent l’intérieur de la maisonnette. La maîtresse de maison a déjà servi le dîner pour leurs deux petites filles qui font connaissance avec les invités-surprise.
« Ne t’inquiète pas, Linotte, ta maman sera prévenue de ta présence. »
Linotte est rassurée ; son ami écureuil se régale d’un festin de noisettes!

Nos petits amis s’endorment bientôt et rêvent de fleurs, de château, et de noisettes.
Bientôt, le soleil illumine une nouvelle journée, et de fins rayons dansent dans la chaumière. Après quelques tartines, il est temps de se séparer.
Linotte a l’impression qu’elle a toujours connu cette famille qui l’a accueillie.

Arrivés à la clairière, nos trois amis se quittent à leur tour : l’une retrouve ses papillons, l’autre sa famille d’écureuils, et Linotte le chemin du château, qu’elle atteint sans se tromper.

Linotte explique ses aventures à la Fée du Matin sans chercher d’excuses comme autrefois mais se soucie plutôt de remercier la famille de la forêt.
Et puis, elle doit prendre des nouvelles de la Fée des papillons, et aussi du petit écureuil. Elle doit s’occuper de beaucoup de choses et de beaucoup de gens, dit-elle à sa maman !
C’est étonnant, la Fée du Matin ne semble pas fâchée. C’est curieux, elle a le même sourire que la femme du bûcheron.

« Ma chère Linotte, je suis fière de toi : hier, tu as su guider ta camarade dans la forêt obscure, et protégé un écureuil comme tu le devais. Ton courage et ta bonté pour ces deux êtres t’ont permis d’oublier ta propre tristesse. Sache que c’est ta marraine, la Fée de la Lumière qui t’a recueillie hier. Le réconfort que tu as apporté à tes amis a attiré dans ton coeur ses rayons, qui t’ont guidée. »

La petite fée a ainsi appris d’elle-même que le courage de son coeur pouvait venir à bout de son étourderie.

Aujourd’hui, Linotte n’oublie plus jamais rien et les jeunes fées aiment prendre conseil auprès d’elle.
Si tu rencontres un jour une petite « tête de linotte », peut-être est-ce une fée en devenir!