L’allégorie de la grenouille

Il était une fois une course … de grenouilles

L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour.

Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.

La course commença.

En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre : « Inutile !!! Elles n’y arriveront jamais ! »

Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager, sauf une qui continua de grimper et

Les gens continuaient : « … Vraiment pas la peine !!! Elles n’y arriveront jamais!… »

Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf une qui continuait envers et contre tout …

A la fin, toutes abandonnèrent, sauf cette grenouille qui, seule et au prix d’un énorme effort, rejoignit la cime.

Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle avait fait.

L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l’épreuve.

Et découvrit qu’elle…

était sourde !

N’écoutez donc pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d’être négatives … car elles volent les meilleurs espoirs de votre cœur !

Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez ou que vous lisez et soyez TOUJOURS POSITIF !

En résumé : Soyez toujours sourd quand quelqu’un vous dit que vous ne pouvez réaliser vos rêves.

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Vous espériez un enfant « parfait » et vous vous retrouvez avec un « hyperfatiguant » ou Bienvenue en Italie

Bienvenue en Italie,

Quand vous attendez un enfant, c’est comme si vous prépariez des vacances en Hollande. Vous êtes tout excités. Vous achetez un tas de guides touristiques, vous apprenez quelques phrases en Hollandais afin de pouvoir vous débrouiller, et quand le moment arrive, vous faites vos bagages et vous vous rendez à l’aéroport pour la Hollande.

Seulement quand vous atterrissez, l’hôtesse vous dit « Bienvenue en Italie ».

Vous vous regardez, incrédules et scandalisés, en disant « en Italie ? De quoi parlez-vous ? J’ai réservé pour la Hollande !

On vous explique alors qu’il y a eu des changements, que vous avez atterri en Italie et que vous devez y rester.

« Mais je ne sais rien de l’Italie! Je ne veux pas y rester! » : dites-vous.

Mais comme vous n’avez pas le choix et bien vous restez en Italie.

Vous sortez et achetez quelques nouveaux guides, vous apprenez de nouvelles phrases et vous rencontrez des gens dont vous ne soupçonniez même pas l’existence.

La chose la plus importante à savoir est que vous n’êtes pas dans un quartier pauvre, sale où règne la peste ou la famine.

Vous êtes simplement dans un endroit différent de celui que vous aviez imaginé.

Le rythme y est bien plus rapide et tapageur que en Hollande, tout le monde bouge, gesticule, klaxonne en conduisant et fait du bruit.

Depuis un certain temps maintenant vous êtes en Italie et vous avez eu l’occasion de reprendre votre souffle.

Vous commencez à découvrir l’Italie.

En Italie il y a du soleil toute l’année. Les Italiens sont heureux de vivre. C’est en Italie que se trouve Rome et c’est là bas qu’est né Léonard de Vinci.

Pourtant tout ceux que vous connaissez vont en Hollande et en reviennent ravis. Ils se vantent tous du calme qu’il y fait, des plaisirs des promenades en vélo et pendant le reste de votre vie, vous vous direz: « Oui, c’est là que j’allais. C’est ce que j’avais prévu ».

Le chagrin que vous en ressentez ne s’effacera jamais.

Vous devez accepter cette peine, parce que la perte de ce rêve, la perte de ce projet est très importante. Mais, si vous passez le reste de votre vie à pleurer le fait que vous n’avez pas été en Hollande, vous ne serez jamais libre de profiter des choses très spéciales et très jolies que l’on trouve en Italie

d’après un Texte de CAROL TURKINGTON, modifié en 2000 par Pascale De Coster à l’intentions des parents d’enfants TDA/H

RECOMMENCE !

Même si tu sens la fatigue,

même si le triomphe t’abandonne,

même si une erreur te fait mal,

même si une trahison te blesse,

même si une illusion s’éteint,

même si la douleur brûle tes yeux,

même si on ignore tes efforts,

même si l’ingratitude en est la paie,

même si l’incompréhension coupe ton rire,

même si tout a l’air de rien,

recommence!

 

Écrit par les mères de la place de Mai à Buenos Aires en Argentine, qui chaque semaine se rassemblent pour exiger de savoir que sont devenus leurs enfants

 

Le trouble déficit d’attention sous-estimé chez les filles

Le trouble déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) passe souvent inaperçu chez les filles car il ne se présente pas de la même façon que chez les garçons.

Il y a trois sous-types de TDAH selon les symptômes dominants: le type hyperactivité-impulsivité dominante, le type inattention dominante et le type mixte qui est une combinaison des deux.

Chez la plupart des garçons il s’agit du type mixte et les symptômes sont généralement assez marqués pour que le diagnostic s’impose. Chez les filles par contre il s’agit le plus souvent d’un problème d’attention sans comportements hyperactifs. Le problème passe ainsi plus souvent inaperçu car elles n’ont pas les comportements perturbateurs auxquels on associe le plus généralement le trouble.

Dans le trouble d’attention sans comportements hyperactifs, l’enfant a tendance à être distrait, à faire des oublis, à être « dans la lune », à être désorganisé et a de la difficulté avec la concentration, particulièrement dans les situations d’apprentissage mais aussi, dans certains cas, dans les interactions sociales. En classe, le problème peut être difficile à détecter surtout pour un enfant qui performe au moins dans la moyenne aux tests d’intelligence et réussit raisonnablement bien dans les premières années d’école où le défi académique est moins grand.

Les filles reçoivent donc généralement le diagostic plusieurs années plus tard que les garçons. Cela peut arriver aussitôt qu’en troisième ou quatrième année mais dans certains cas, particulièrement si elles ont plus de facilité d’apprentissage et des stratégies pour compenser, elles ne reçoivent pas le diagnostic avant le début du secondaire alors que les apprentissages deviennent plus difficiles, du moins dans l’environnement scolaire traditionnel.

Lorsque les symptômes d’inattention ne sont pas reconnus, les difficultés sont souvent attribuées à des difficultés d’apprentissage ou à de la paresse. Dans le pire des cas, le problème n’est jamais diagnostiqué, surtout si les filles performent bien aux tests standards d’habiletés intellectuelles. Elles sont alors souvent considérées comme paresseuses, ce qui affecte l’estime de soi.

Il est donc important pour l’enfant autant que les parents de comprendre que le trouble est d’origine biologique. Les accomodations à l’école et à la maison sont importantes. Dans la classe, il peut être bon que l’enfant soit placée en avant. Le professeur peut aider à ramener l’enfant à la tâche au besoin, faire plus de contacts visuels, rappeler à l’enfant de noter les consignes, s’assurer qu’elle remet les travaux, etc. Donner les consignes en plus petites unités peut aider aussi. Il peut être aidant également que les parents revisent les travaux quand ils sont terminés afin de vérifier s’ils sont complets. À la maison. il est préférable que les devoirs soient faits dans un endroit tranquille où il y a pas de distractions. Radio, télévision et ordinateurs devraient être fermés pour faciliter la concentration.

En ce qui concerne la médication, la recherche ne suggère pas jusqu’à maintenant de différence entre garçons et filles.

Source: Science daily

L’espoir ne consiste pas à nier l’existence des difficultés, mais à savoir qu’elles ne dureront pas toujours, et que les blessures inhérentes à toutes existence finissent par se cicatriser. L’espoir réside dans la confiance en la capacité de chaque être humain de trouver sa place au soleil.
Anonyme

Comment aider les enfants à dire la vérité

Les enfants mentent parfois. Nous pouvons les aider à dire la vérité en répondant calmement et de façon logique lorsque nous savons qu’ils sont en train de dire quelque chose de faux. Pour être efficaces, nous devons comprendre leur comportement et nous rappeler que les enfants raisonnent différemment des adultes.

Pour aider les enfants à dire la vérité, les adultes doivent faire la différence entre un mensonge – l’intention résolue et fréquente de tromper («ce n’est pas moi qui l’ai fait!») – et l’imagination d’un enfant qui aime raconter et se raconter des histoires.

Les mensonges répétés se fondent sur de petits mensonges qui ont obtenu l’effet escompté dans le passé – l’enfant a appris que les histoires fantastiques ou les affirmations sans fondement sont un moyen efficace pour :

1. Minimiser l’embarras

2. Éviter une punition

3. Attirer l’attention

4. Protéger son estime de soi

Se raconter des histoires

Après avoir vu le jeune chien de son ami, un enfant peut affirmer catégoriquement : «J’ai aussi un nouveau chien!». Sachant qu’il raconte un mensonge, nous pourrions penser que l’enfant est un menteur alors qu’il prend tout simplement ses désirs pour des réalités. S’il parle de son souhait de façon assez convaincante, il pourrait peut-être devenir réalité ou même rehausser son image de marque auprès de ses pairs.

Dans une situation où l’enfant se raconte des histoires, portez attention à ses sentiments plutôt qu’aux faits qu’il évoque. «Aurais-tu souhaité avoir un petit chien? Ce serait excitant?» En donnant à l’enfant l’occasion de posséder dans sa tête ce qu’il ne peut pas avoir dans la réalité, le désir de monter des bateaux s’estompe très souvent.

Quand l’enfant nie continuellement ses mauvais coups : «J’ai rien fait»

Les mensonges fréquents et délibérés chez un enfant sont le signe d’un manque d’estime de soi. Il se donne de l’importance en racontant des histoires et protège sa faible estime de soi en ne reconnaissant pas ses mauvaises actions. S’il a développé une habitude dans ce sens, il a besoin de votre aide.

– Restez calme. Le gronder ou le punir sévèrement engendre souvent d’autres mensonges!

– Évitez de l’entraîner à mentir (même lorsque vous savez qu’il a tort) en demandant : «As-tu fait ça?». Il répondra instinctivement : «Non!». La colère des adultes et les punitions sévères pourraient tout simplement amener l’enfant à continuer de mentir par peur.

– N’humiliez jamais l’enfant ou n’insinuez pas qu’il est un menteur : «Tu mens et tu le sais!», cela renforce dans l’esprit de l’enfant le fait qu’il est un menteur. Plus il croit que c’est vrai, plus il va mentir. Dites simplement ce que vous avez observé : «Il est interdit d’écrire sur le mur».

– Aidez l’enfant à renoncer au mensonge. Faites ressortir ses propres déclarations et ses actions courageuses. «Michel, j’ai demandé où se trouvait le nouveau sifflet de Carole et tu m’as dit qu’il était dans ta poche. Merci de m’avoir aidé en disant la vérité. Tu es honnête et courageux!» Si l’enfant recommence à mentir, rappelez-lui que vous pensez qu’il n’a pas l’habitude de mentir : «Voyons Michel, tu me surprends. Habituellement, tu nous dis la vérité. Te souviens-tu lorsque…» Avant que l’enfant ne cesse de mentir régulièrement, il doit croire en son for intérieur qu’il est, en réalité, une personne honnête.

– Établissez pour l’enfant la différence entre son comportement et lui-même. Les enfants croient souvent que les gens bons font de bonnes choses et que les gens mauvais font de mauvaises choses. Par conséquent, nier un mauvais coup est une façon de s’arranger pour être une bonne personne.

– Répondez aux besoins d’attention de l’enfant en le félicitant pour un bon comportement.

– Donnez à l’enfant l’occasion de faire amende honorable pour ses mauvaises actions (nettoyer les dégâts, présenter des excuses pour avoir froissé quelqu’un, offrir de partager, rendre un objet). Une telle démarche enseigne «une meilleure façon» de se comporter et renforce chez lui le fait qu’il est réellement une bonne personne.

Source : PetitMonde 7 janvier 1999