Une explication simple du TDA/H donnée par une maman

Si dans le cerveau d’une personne dite normale, il faut 10 connections électriques pour laver la vaisselle, ces 10 connections se connecteront toutes au même endroit, ce qui a pour conséquence que même si cette personne se fait déranger par le téléphone, ses 10 connections se reconnecteront de façon rapide à la dernière action c’est-à-dire la vaisselle.

Mais pour quelqu’un qui souffre de TDA/H, ça se passe différemment.
Sur les 10 connections nécessaires à l’action de faire la vaisselle, seulement 3 ou 4 se connecteront au bon endroit, les 6 ou 7 autres se connecteront de façon dispersée dans le cerveau.
Cela a donc pour conséquence que si je me fais déranger par le téléphone, je serai incapable de savoir ce que je faisais, donc très probablement, je commencerai autre chose ou encore finirai quelque chose que j’avais déjà commencé quelques heures avant.

Les connections électriques sont dispersées chez les TDA/H .
C’est pour cette raison que si l’on demande à un enfant « monte dans ta chambre et met ton chandail rouge » et bien l’enfant TDA/H en sera incapable. Il y a trop de consignes en même temps.
Face à cette situation qui se reproduit très souvent l’entourage se retrouve épuisé de répéter et se fâche et finit à un moment ou l’autre par lui reprocher à l’enfant son incapacité à faire ce que lui demande.
Les consignes sont bien là pourtant, mais elles ne seront pas exécutées dans le bon ordre et c’est peut être le verre rouge qu’il prendra sans vraiment comprendre pourquoi le rouge ou alors arrivé en haut il ne saura plus du tout ce qu’il doit prendre et oubliera même qu’il devait prendre quelque chose et commencera à jouer dans sa chambre…. et vous, vous vous énerverez en bas sans comprendre le pourquoi de son comportement.

Un livre pour permettre aux enfants et à leurs parents d’aimer les maths

N’hésitez pas à vous délecter des « Maths à toutes les sauces » de B. Guéritte aux éditions Le Pommier ou sur amazone http://www.amazon.fr/Maths-à-toutes-sauces/dp/2746502461
Ce n’est pas une « recette » ni une méthode mais ce livre permettra à tous les enfants de 4 ans à 13 ans et à leurs parents de prendre un réel plaisir dans les classifications, mesures, systèmes par les multiples activités logico-mathématiques qui y sont proposées.
Il permet notamment de réconcilier les enfants dyscalculiques avec leur bête noire…

Comment encadrer son enfant lors des devoirs?

Comment encadrer son enfant lors des devoirs?

Pas toujours évident, le temps des devoirs et des leçons! Comment épauler notre enfant sans nuire à son autonomie?

Par Nathalie Vallerand

Routine et aide
Établir une routine
• On crée une atmosphère propice à l’étude, on aide notre enfant à gérer son temps et à s’organiser. L’établissement d’une routine est la première étape.
• On habitue notre jeune à travailler aux mêmes heures tous les soirs (on prévoit un répit au retour de l’école pour lui permettre de se détendre). Cela évite les interminables discussions et les tentations de remettre à plus tard. L’enfant peut participer au choix du meilleur moment pour effectuer ses travaux scolaires, mais, une fois la décision prise, il doit s’y tenir! Si les deux parents sont présents en alternance à la période des devoirs, ils doivent respecter la même routine et avoir les mêmes exigences.
• Pour favoriser la concentration, la télévision est fermée, la console de jeux vidéo aussi. Et l’élève a à sa portée tout le matériel dont il a besoin (papier, crayons, gomme, dictionnaire, etc.).

Les enfants du primaire consacrent de 30 à 60 minutes par jour à leurs devoirs et leçons, selon qu’ils sont au début ou à la fin du primaire. Au secondaire, il faut une ou deux heures. Au-delà de ce temps, la concentration diminue pendant que la fatigue ou l’ennui s’installent.

Doser notre aide
En première et en deuxième année, la présence du parent est soutenue.
• On peut s’asseoir avec notre enfant à la table de la cuisine ou vaquer à nos occupations dans la même pièce, prête à l’aider au besoin.

En quatrième et parfois en troisième année, notre jeune peut aller travailler dans sa chambre et faire ses devoirs seul; certains préfèrent encore la table de la cuisine.
• Notre rôle est de superviser: on s’assure que le travail est fait au complet, on pose des questions, on demande à l’enfant de nous expliquer une équation mathématique ou de raconter l’histoire qu’il vient de lire, on lui fait réciter ses leçons, etc.
• Notre enfant doit savoir qu’on est toujours disponible pour l’aider.

Une fois notre jeune au secondaire, il est tentant de relâcher notre supervision en se disant qu’il est maintenant capable de s’organiser seul. Or, les adolescents ont encore besoin du soutien et de l’encouragement de leurs parents. «Il faut continuer à leur rappeler l’importance des travaux scolaires et à y jeter un oeil lorsqu’ils sont terminés», signale Sylvie Héberrt

source : http://www.coupdepouce.com/CoupDePouce/client/fr/MIEUX_VIVRE/DetailNouvelle.asp?idnews=235659

en bas de la page du lien ci dessus lien vers trois autres pages intéressantes aussi… toujours de conseils pour les devoirs et leçons.