Après avoir parcouru une bonne partie de votre site, un constat survient : j’ai enfin les réponses à toutes mes questions, mes doutes, mon manque de compréhension de moi même. La lecture de certains passages m’a donné une boule dans la gorge voir des larmes de tristesse et de joie mélangées.
Je suis une jeune adulte de 23 ans, j’ai un frère avec qui a 6 ans de moins. Mes parents sont divorcés, mon père est remarié depuis dix ans, ma mère vis seule.
Je suis en couple depuis un peu plus de 3 ans avec un homme génial (nous vivons ensemble depuis 6 mois), j’ai des amis proches et moins proches, une histoire familiale et personnelle un peu complexe, un premier boulot depuis 8 mois et je m’y sens majoritairement bien.
Mais pour en arriver à tout ça, j’ai vraiment traversé (et j’en traverse encore) des périodes difficiles que je voudrais partager.
Aussi loin que mes souvenirs d’enfance remontent, je vois des images floues, des sentiments mélangés entre la joie, la tristesse de ne pas comprendre pourquoi les autres enfants ne m’aimaient pas voire me rejetaient. Je n’ai pas eu la sensation d’être vraiment avec les autres, j’étais comme dans une bulle opaque. Dés la maternelle, je ne comprenais pas le monde qui m’entourait. Je me sentais bizarre, pas normale ni comme les autres mais je ne pense pas avoir eu de soucis majeurs.
Arrivée en primaire, l’apprentissage des tables de multiplications/additions etc fut un calvaire ! Pourquoi un petit cube vert collé à deux autres donnent le chiffre 3 ?! Tout ça n’avait pas de sens pour moi. Je n’avais quasiment jamais droit aux bons points et jamais assez pour avoir la récompense en fin de semaine. Je me pensais donc moins bien que les autres.
J’avais peur de mon institutrice que je trouvais froide avec moi car elle n’avait probablement aucune notion de tout ce qui se passait dans mon imaginaire. J’étais très rêveuse, ma concentration plutôt nulle et mes bulletins bardés de rouge :
« Élève dans la lune. Fais un effort ! »
Je suis bouillon dans mes cahiers (et gauchère en plus ! J’ai longtemps cru que c’était du à ça), j’ai honte de mon écriture qui fait des tâches, j’ai les mains pleines de traces de marqueurs etc quand je rentre. Je suis nulle en sport, je me trompe dans les devoirs qui sont pour moi horribles, incompréhensibles, trop longs, ne servent à rien, me fatigue beaucoup.
Je me souviens de ma hantise de rentrer et devoir ENCORE travailler alors que mon cerveau surchauffait en permanence et n’en pouvait plus. J’avais peur des colères de papa et maman qui étaient dépassés par l’idée que je sois rentrée à 16h, qu’il soit bientôt l’heure du souper, que j’ai passé en revue trois fois les magnets du frigo, le chat avec qui j’ai joué et qui m’a griffé (« tu n’avais qu’à rester concentrée sur ta feuille ! »), ce que maman prépare pour manger, le temps qu’il fait dehors, le bruit de la tv de papa,…
J’étais entourée des autres sans être avec eux. Je les entendais mais je ne les comprenais pas vraiment. Une des raisons qui me faisait préférer la compagnie des adultes. Une fille dont je n’oublierai jamais le prénom et le visage se moquait de moi car elle avait bien compris mes faiblesses.
Elle ne m’a jamais frappé mais m’a bien plus torturé mentalement. Le grand malheur de l’histoire, c’est que nos mères avaient sympathisé aux réunions du conseil des parents, j’étais donc amenée à aller chez elle de temps en temps. Je ne savais pas me défendre, je fuyais la violence et me retrouvais souvent seule ou presque. La seule personne à qui j’avais accordé ma confiance à cette époque est toujours dans ma vie actuelle, même si nous ne nous voyons qu’une ou deux fois par an, elle reste une personne à l’écoute et aimante, je suis fière de la connaître et de ce qu’elle est devenue (elle est parfois un peu l’amie qu’on aurait voulu être, celle pour qui tout va bien). Malheureusement, à cause de son amitié, elle était perçue différemment par les autres de la classe, ils avaient tendance à plus ou moins la fuir quand j’étais là. Heureusement, elle avait un caractère plus fort et cela ne l’affectait pas je crois.
Lorsque mon frère est rentré à l’école, j’ai voulu le protéger. Il avait du mal à être avec les autres, il était plus faible. Avec le recul, je crois qu’il se raccrochait à moi et je sentais sûrement qu’il avait les mêmes difficultés d’adaptation. Les autres enfants le bousculait, le houspillait,.. Je garde ses cris et ses pleurs en mémoire et mon sentiment d’impuissance à pouvoir faire mon devoir de grande sœur.
J’étais tellement « sur ma planète » qu’un jour, lors d’un atelier inter classes de même niveau, j’avais mal compris avec quelle institutrice je devais aller et je me suis retrouvée dans une classe de maternelle, aussi confuse que la maîtresse (que j’avais eu plus tôt dans ma scolarité) mais pourtant persuadée que j’avais bien entendu. Après un moment (il me semble les trois quart de l’après midi), elle m’a dit de retourner dans ma classe et mon institutrice m’a enguirlandée en se demandant ce qui avait bien pu me passer par la tête. Je me souviens encore profondément de la honte que j’ai ressenti ce jour là sans avoir jamais pu l’expliquer.
Je ne sais plus comment c’est arrivé mais j’ai fini par me retrouver chez une logopède gauchère pour m’apprendre à écrire correctement mais aussi pour mes problèmes de lenteur. J’avais la sensation d’avoir le cerveau embrumé en permanence sans arriver à l’exprimer. Elle était très gentille et cela me rassurait un peu mais en même temps, je n’aimais pas y aller car cela me confrontais avec mes doutes et mes difficultés. Je ne saurais plus dire si cela m’a aidé mais j’ai ressenti un manque, comme si ça n’avais fait que remettre une couche de peinture fraîche sur celle un peu décrépie.
Plus tard, vers 10 ans, mes parents ont divorcé. Nous avons déménagé avec ma mère et mon frère, dans une ville qui me paraissait être un nouveau départ car je doublais ma 5ème primaire (j’avais déjà failli doubler la 3ème mais passée de justesse). J’avais peur mais je pensais pouvoir tout redémarrer sans avoir ces gens qui me jugeaient depuis le plus jeune âge et m’avait classé dans la catégorie de l’enfant étrange.
Arrive la première secondaire et d’autres difficultés scolaires. La peur de l’échec est là, elle me taraude à chaque contrôle, chaque examen. Les secondes sessions très lourdes s’enchaînent. Les profs me voient comment quelqu’un d’intelligent mais sont dans l’incompréhension quand il s’agit de rédiger des travaux. Je fais en sorte d’oublier mes devoirs pour ne pas avoir à les faire, je suis toujours aussi brouillon, mon sac est un vrai foutoir de feuilles volantes, de notes incomplètes.
J’ai quelques amis mais sans plus. Je me sens attirée par des styles musicaux sombres (tels que le métal et un attrait pour le gothisme car c’est pour moi la meilleure façon d’exprimer ma différence) et je me cherche vestimentairement parlant comme toute ado. Je ne me sens pas à l’aise avec ma féminité et avec les filles que je ne comprends pas dans leur démarche de séduction mais je ne suis pas toujours à l’aise avec les garçons que je trouve moins compliqués mais que je ne les comprends pas vraiment non plus. Pourtant, c’est avec une bande de trois mecs que je passerai mes récrés (trois garçons atypiques, un peu rejetés et gamins mais qui m’acceptent comme je suis). Au bout de quelques temps, je les laissent car je me lasse.
Je discute un peu avec d’autres personnes de ma classe mais j’ai du mal à en faire des amis, je ne sais pas pourquoi, je suis « moins cool » qu’eux. Je suis dans une période de tristesse que je ne comprends pas, j’ai 15-16 ans. J’entame une longue traversée du désert, je pleure tout le temps, je broie du noir,… Plus tard, je comprendrai que j’étais en dépression. Je crois que c’est une déception amoureuse qui a été l’élément déclencheur (un ami de la fameuse bande qui jouait avec mes sentiments) mais je ne suis même pas sûre de la causalité. Je m’en suis sortie toute seule. Personne ne le savait, pas même mes -très rares- amis proches. Plusieurs fois j’ai pensé au suicide sans jamais arriver à passer à l’acte. L’art et la manière de procéder m’échappait puis je trouvais que c’était lâche. Encore maintenant, je ne sais d’où j’ai tiré cette force…
Devant les autres, je faisais comme si tout allait bien, mon père voyait que je m’isolais beaucoup mais ma mère pensait que c’était du à l’adolescence.
En vérité, je passais mes soirées à pleurer ou avoir l’esprit ailleurs, pour me réchauffer le cœur et me dire que ça allait passer. J’ai tenu un journal pendant toute cette période, ça a sûrement joué en ma faveur.
Cette année là, j’ai doublé la 3ème secondaire.
Dans un même temps, mes relations avec ma mère se dégradaient progressivement, je n’acceptais pas son copain de l’époque ni le train de vie qu’elle nous imposait. Vers 17 ans, je lui ai dit que je sortais petit à petit d’une dépression et que j’entamais une psychothérapie (qui dura jusqu’à mes 19 ans). Malgré tout, nos relations se sont encore détériorées jusqu’au point de non retour : une énorme dispute.
Cet événement allait à jamais changer ma relation avec elle. Je me suis retrouvée à vivre chez les parents de ma mère car mon père habitait trop loin, à ne plus voir ma mère pendant de longues périodes, un jugement de garde parentale changée, et j’en passe.
Ces deux dernières années, j’ai fait de gros efforts pour rétablir une sorte de relation mère/fille mais plus rien ne sera jamais pareil je crois.
Pendant que j’étais chez mes grands parents, (en 5ème) j’ai eu une prof de math qui me pensait dyslexique. J’étais étonnée car je ne trouvais pas que j’avais des problèmes de langage ou avec les chiffres même s’il est vrai que plusieurs profs m’avaient déjà posé la question et je détestais les maths/les sciences qui n’avaient pas de sens pour moi. Après quelques temps et son suivi, mes parents et le centre PMS de l’école ont décidé de me faire passer des tests.
Le verdict est tombé, je suis dyspraxique.
Suivie par une pédopsychiatre, elle devait m’apprendre à me structurer dans les cours et ma vie. Dix séances non remboursées par la mutu sans grand effet à mes yeux, où j’ai la sensation d’être traitée comme une enfant et où je ressens à nouveau ce manque comme avec la logopède. Je n’en parle qu’à demi mot avec ma famille car je pense que c’est normal, que je ne peux rien y faire à part vivre avec ce que la psy appelle un trouble de l’apprentissage.
Je sens un poids en moins sur mes épaules car je comprends enfin certaines de mes réactions et mon fonctionnement différent ainsi que ma maladresse et mon incapacité à faire du sport sans être la dernière du groupe ou à lancer une balle dans un panier.
Malgré tout, rien n’a changé dans ma façon de fonctionner. Je me rapproche énormément de mon père qui se rend compte qu’il a très probablement le même soucis car il se retrouve énormément dans le rapport fait par la psy. Cet événement sera déterminant dans ma relation avec lui.
Il est comme un pillier, celui avec qui je me sens le mieux pour discuter de ma façon de comprendre et voir le monde.
La même année, j’allais doubler ma rétho.
A la fin de cette deuxième 6ème, j’ai rencontré mon copain actuel. C’est une personne qui m’a fait énormément grandir, m’a redonné un peu de confiance en moi.
Il est très intelligent, sensé, bien plus carré que moi, un peu soupe au lait ce qui peut poser problème quand je suis illogique, maladroite, tête en l’air, quand mon raisonnement n’a pas de sens. Mais il est aussi adorable, très compréhensif, patient et aimant, attentif à mes besoins et mes envies. Il m’a poussé hors de mes retranchements et m’a poussé à croire en moi. Il sait quel a été le diagnostic mais nous n’en parlons pas vraiment car je ne veux pas que ça soit une excuse pour mes erreurs.
De plus, il considère que je peux m’améliorer, que tout n’est pas excusable. J’avoue que parfois, j’ai du mal à lui dire exactement comment je ressens un événement qui apparaît comme crucial lorsque pour lui, c’est une affaire de 3 minutes de casse tête.
C’est une forme de challenge permanent, arriver à faire mieux que la fois précédente, avec moins d’erreurs. Il y a toujours une part de stress quand je fais un événement nouveau ou une connerie pour la centième fois mais j’ai conscience de ma chance d’être avec lui.
J’avais choisi d’étudier les Relations Publiques en supérieur. Je l’ai recommencée deux fois et à la fin, je lui ai parlé de mon errance et de l’incompréhension que j’avais par rapport à mon impossibilité à réussir mes études et d’y être épanouie.
il m’a conseillé d’arrêter et de trouver un projet qui me porte. Moi qui me refusait à l’idée de tout lâcher car je pensais qu’avoir un diplôme était primordial, il me proposait l’idée de devenir chef de ma propre entreprise et monter mon projet. J’avais déjà travaillé comme étudiante pour des grandes marques de vêtements dont une avec un service clientèle très fort et il est vrai que je m’y sentais plus épanouie que nulle part ailleurs. J’avais fini par me faire virer car j’avais du mal à suivre l’ordre établi des horaires (tiens donc ! ) et cela me paraissait comme un échec cuisant, un de plus.
Son idée de changer de cap me plu beaucoup, j’ai donc arrêté mes études à 22 ans sans même avoir passé mes examens de fin d’année.
Pour la première fois, je prenais vraiment des risques et je décidais comme une adulte (le manque de confiance en soi peut parfois pousser à agir comme une adulescente).
Cela fait un an que j’ai arrêté.
J’ai longuement réfléchi à mon projet de vie. Je ne sais pas encore exactement vers quoi j’irai mais je sais ce que je veux faire au final : la vente.
J’ai cherché du boulot, j’en ai trouvé facilement : je présente très bien. Ma capacité innée à avoir de l’empathie, une volonté d’être honnête et vraie dans ce que je fais (ce qui peut être un désavantage à trop vouloir dire la vérité), un grand sens de l’observation et une bonne vue d’ensemble (moins dans les détails), une intelligence différente que j’ai appris à utiliser pour arriver à mes fins avec les clients m’a permis de décrocher un poste de vendeuse en CDI pour une grande marque de maroquinerie avec un chouette service clientèle très récemment après un premier CDD de 6 mois dans cette même boite.
Pourtant, la tâche reste très ardue :
J’ai de gros problèmes de structuration dans l’espace, d’organisation, je suis souvent en retard ou très juste (plusieurs fois, je me suis mise en danger à cause de ça), mauvaise gestion de mes mouvements (je ne passe pas une journée sans me blesser même très légèrement ou de manquer voire vraiment casser un truc) et être parfois maladroite en parole également.
J’ai du mal à communiquer mes idées avec mon équipe (et souvent aussi avec mon copain), difficulté à suivre leurs conseils à la lettre car ma façon de faire les choses me paraît souvent aussi bonne que la leur (à tord et à raison). Au début, elles pensaient que j’étais hautaine car je me suis créée une sorte de carapace protectrice aux fil des années. Je crois qu’il faut apprendre à me connaître pour me déchiffrer.
Dans mon boulot, j’ai aussi un peu de travail de paperasse et comme je suis désordonnée, j’oublie des choses en cours de route, j’y reviens plus tard mais j’oublie ce que je voulais faire avant/après, je ne fais pas les choses jusqu’au bout. Mon cerveau bouillonne d’idées en permanence !
Je culpabilise à la moindre erreur car je ressens ça comme un échec personnel.
Je cherche à donner le meilleur de moi même mais cela me fatigue beaucoup car j’ai conscience de devoir me concentrer bien plus que les autres. Je suis moins rapide que mes collègues et pile électrique à la fois, je m’emballe en positif et négatif pour un rien. Elles ont parfois du mal à me comprendre même si elles m’apprécient et sont la plus part du temps patientes, elle se disent probablement que je suis juste spéciale.
Jamais je n’ai évoqué le moindre trouble, j’ai juste dit que j’avais un truc qui ressemble fort à la dyslexie et que du coup, je dois faire attention à ne pas confondre des chiffres ou inverser des lettres. Je sais que c’est mal vu au boulot de dire qu’on ne le fait pas exprès à cause de ça ou ça, on apparaît faible.
De tout ça, j’ai compris une chose :
je suis différente et le resterai probablement à jamais. Je ne suis aucun traitement même si je pense me diriger vers un neuropsy afin de mettre de l’ordre dans les tiroirs de mon cerveau.
Je relativise de plus en plus et lorsque je fais une connerie, je lâche prise ou tourne ça en dérision car me morfondre ne change rien, au contraire : le stress/l’angoisse m’envahi et alors là, je ne réponds plus de moi.
Mais j’ai aussi une grande force, cette intelligence émotionnelle qui me fait voir le monde sous un angle différent.
Autant dans la vie je peux être incompréhensible et inapte à certaines choses (le travail administratif est vraiment un calvaire), autant lorsque je me retrouve face à un client, je peut être redoutablement performante.
Je ne dis pas être la meilleure mais j’ai, je crois, plus de potentiel que d’autres, c’est ma première véritable fierté après toutes ces années d’errances.
J’ai lu que les personnes avec un TDA ont souvent une passion.
A part la musique (mon cerveau bouffe plus qu’un nouveau né, tous styles confondus), je ne pense pas en avoir car je m’intéresse trop au monde qui m’entoure. Pourtant je pense avoir l’équivalent avec mon emploi : le contact avec l’Humain, la confiance que j’ai dans ce que je fais et (presque) l’absence de routine totale car chaque personne qui viendra acheter est différente.
Je n’ai pas non plus de problème d’orthographe, au contraire, je me débrouille plutôt bien dans ma langue maternelle, surtout à l’écrit car j’ai le temps de me poser et réfléchir.
Par contre, quand il s’agit de mettre de l’ordre dans ma tête afin de formuler des arguments lors de débats, expliquer pourquoi je préfère un truc ou l’autre, prendre une décision importante, être à l’heure, organiser mon temps, ranger mon appart vite et bien (j’ai essayé, c’est pas gagné, je m’attarde sur la moindre tache que je vois alors que je suis déjà dans une pièce à l’autre bout du couloir), être concise dans mes explications (la preuve en est, je suis à 8 pages de traitement de texte…),…
C’est un vrai bordel !
Avec le temps, j’ai appris à faire avec mais ce n’est pas simple.
Je voudrais que le monde soit moins dirigé dans un seul sens, plus ouvert aux différents types de fonctionnements, l’école plus disponible et moins élitiste face aux plus faibles.
Je voudrais que les gens soient bien plus formés et informés sur le sujet des troubles de l’attention, que des moyens soient mis en place pour nous aider et nous encadrer.
Je voudrais transmettre un message à tous ceux qui doutent d’eux-même, aux parents paniqués par leur enfant qu’ils ne comprennent pas et leurs dire qu’être heureu(se)x tel(le)s que nous sommes est possible, qu’il faut s’accepter et s’entourer de gens qui nous aime.
Je suis heureuse avec mes défauts, tout s’arrange, se colmate avec le temps. Ce n’est pas évident mais nous sommes coriaces !
Je n’aurai peut-être jamais la vie telle qu’elle est dans ma tête MAIS j’ai appris à trouver une forme d’équilibre instable. J’aime cette notion, se dire qu’il suffit d’un rien pour que tout bascule mais que rien ne dit que l’effondrement arrivera.
Merci pour ce site, j’y ai trouvé bien des réponses, je pense approfondir le sujet et faire en sorte d’être encore plus heureuse.
Puisse ce loooong message témoigner de ma force grandissante et mon espoir en l’avenir.
PS : je sais que je suis une grande parleuse donc à votre guise de le raccourcir si vous le publiez, du moment que j’en suis avertie, pas de soucis 😉
En écoute pendant la rédaction :Coldplay
à écouter au début du texte