Pascale De Coster, fondatrice de l’asbl http://www.tdah.be et autrice de nombreux livres sur les troubles de l’attention, dont le dernier « Le TDA/H chez l’enfant, aider mon enfant à déployer son plein potentiel » vient de sortir vous parle de son vécu avec le Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité. #tdah #tdahenfant #tdahparent #pascaledecoster #tdahpodcast #letdahchezlenfant #tdahaidermonenfant

Des soins psychologiques plus abordables

Tout le monde devrait pouvoir avoir accès à un soutien psychologique dès que le besoin d’aide se fait sentir.  
A cette fin, l’INAMI prend en charge la plus grande partie du prix des séances des psychologues ayant signé la convention « soins psychologiques de première ligne ». Ces psychologues sont disponibles en région bruxelloises.
Le projet psychologue de 1ere ligne des réseaux en santé mentale bruxellois Brustars et Brumenta  permet aux bénéficiaires de bénéficier d’un accompagnement psychologique à 11 euros ou 4 euros (BIM) pour 1heure en individuel ou à 2,5 euros pour participer à une séance de groupe thérapeutique.
Actuellement, 250 psychologues et une cinquantaine de services sont conventionnés . Le délai moyen d’attente entre la prise de rendez-vous et le premier rendez-vous est de 15 jours.
Vous trouverez toutes les informations relatives à ce projet à Bruxelles sur le site Internet : http://www.psybru.be avec notamment les coordonnées des psychologues conventionnés.
Conditions pour bénéficier de cette ordre : être en ordre de mutuelle et, lors de la prise de rendez-vous, spécifier que vous venez via la convention « soins psychologiques de première ligne ».
Ensuite, contactez un psychologue se trouvant sur les listes et apportez simplement votre carte d’identité aux rendez-vous. 

Article paru dans le soir du 18 février 2023

Une boîte à outils pour aider les parents dont l’enfant souffre d’un TDA/H

Pascale De Coster explique comment mettre en place un cadre stable et structuré pour les aider à développer leur potentiel. Mais on peut vivre avec ce trouble, « et même très bien », selon un psychiatre spécialisé depuis vingt ans.

Pour l’auteur du livre, l’important avec ces enfants est de mettre en place un lieu de vie stable, structuré.

Par Jean-Philippe de Vogelaere

Publié le 17/02/2023 à 16:04 Temps de lecture: 4 min

Trop fort dans ma tête. Tu sais, je voudrais juste que ça s’arrête. J’voudrais respirer, calmer la tempête. Je voudrais juste que mes pensées s’arrêtent. »

Quand Louane chante Dans ma tête, elle évoque le trouble de l’attention, avec son hyperactivité, qu’elle a connu dans son enfance. Le TDA/H (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité), comme on le nomme le plus souvent, dont sont atteintes des personnalités aussi attachantes que le chanteur Amir, l’acteur Will Smith ou encore l’actrice Mila Kuris. Leur principale capacité, c’est la résilience et la créativité. La difficulté, c’est que tous les TDA/H ne fonctionnent pas de la même manière, selon l’âge, les circonstances et l’encadrement. Avec une constante cependant, que nous décrit Pascale De Coster, la fondatrice du site TDH/A Belgique, à savoir « les pensées qui virevoltent dans la tête ». Elle en a fait un livre – LE TDA/H chez l’enfant, aider son enfant à déployer son plein potentiel aux éditions Mardaga –, sorte de boîte à outils qui doit permettre aux parents de trouver des solutions aux problèmes rencontrés par leur enfant.

« On découvre ce trouble par l’enseignant qui a 25 élèves dans sa classe mais dont l’un d’entre eux l’épuise plus que les 24 autres », nous explique-t-elle. « Cela peut aussi être le parent qui a déjà eu trois enfants, avec qui tout s’est bien passé, mais qui se retrouve complètement dépassé avec son quatrième, sans comprendre pourquoi. Cela peut enfin être l’enfant qui travaille, qui fait des efforts tout le temps et qui, pourtant, se fait tout le temps disputer et punir. Un enfant qui travaille trois fois plus que ses copains à l’école mais, dans son bulletin, on lui dit qu’il pourrait faire des efforts. »

Et d’expliciter : « C’est compliqué d’agir, surtout quand on ne sait pas contre quoi l’on se bat. La première chose à faire, c’est d’aller voir un médecin spécialisé qui posera le diagnostic différentiel. Est-ce que les difficultés que rencontre mon enfant sont dues à un TDA/H ou à autre chose ? N’y a-t-il pas un autre trouble ? Quand le diagnostic est posé, une prise en charge adaptée peut être mise en place. La difficulté, c’est qu’il y a peu de spécialistes et que les listes d’attente sont assez longues. Mais cela vaut la peine de voir un neuropédiatre, un neurologue, un pédopsychiatre ou un psychiatre. »

Positiver sans cesse

Pascale De Coster propose surtout des pistes de stratégies. En sachant que ce qui fonctionne maintenant ne fonctionnera peut-être plus dans six mois. Ou inversement : « Quand on constate un problème d’organisation ou d’impulsivité, on va voir le chapitre concerné. Il faut ensuite tester ce qui est proposé car tout ne fonctionne pas chez tout le monde. Par contre, le renforcement positif, cela fonctionne tout le temps. On ne se fâche pas parce que son enfant a oublié son cahier à l’école. Non, on le lui fait remarquer et on développe avec lui une stratégie pour que la fois d’après, il ne l’oublie pas. Et on le félicite quand c’est le cas. »

La base, pour elle, c’est la psychoéducation : « Il faut s’informer sur le trouble, la manière dont il l’atteint l’enfant et comment l’aider à y faire face. Après, c’est important de mettre en place un lieu de vie stable, structuré. Il faut aussi adapter ses attentes et définir ses priorités. Dire à un enfant hyperactif de ne pas bouger, c’est aller contre sa nature. Il faut enfin communiquer clairement. Si vous dites “s’il te plaît, Arnaud, j’aimerais que tu ailles dans ta chambre pour aller chercher ton pyjama, te brosser les dents et me prendre le livre sur la table de chevet”, vous savez qu’une fois en haut, il ne sait plus ce qu’il devra faire… Des pense-bêtes sont ainsi utiles partout où c’est nécessaire. Ce n’est pas être strict, sévère, c’est être structuré pour donner plus de motivation. Ce qui fonctionnait bien avec mes enfants, c’étaient les jeux du style Kapla ou Lego. Vous achetez une grande boîte et chaque fois que votre enfant fait quelque chose de positif, vous lui donnez une pièce. Ce n’est pas grand-chose, mais au bout de la boîte… »

Le TDA/H chez l’enfant, aider mon enfant à déployer son plein potentiel, Pascale De Coster, Editions Mardaga, 252 pages, 19,90 euros.

Des soins psychologiques plus abordables

Tout le monde devrait pouvoir avoir accès à un soutien psychologique dès que le besoin d’aide se fait sentir.  

A cette fin, l’INAMI prend en charge la plus grande partie du prix des séances des psychologues ayant signé la convention « soins psychologiques de première ligne ». Ces psychologues sont disponibles en région bruxelloises.

Le projet psychologue de 1ere ligne des réseaux en santé mentale bruxellois Brustars et Brumenta  permet aux bénéficiaires de bénéficier d’un accompagnement psychologique à 11 euros ou 4 euros (BIM) pour 1heure en individuel ou à 2,5 euros pour participer à une séance de groupe thérapeutique.

Actuellement, 250 psychologues et une cinquantaine de services sont conventionnés . Le délai moyen d’attente entre la prise de rendez-vous et le premier rendez-vous est de 15 jours.

Vous trouverez toutes les informations relatives à ce projet à Bruxelles sur le site Internet : http://www.psybru.be avec notamment les coordonnées des psychologues conventionnés.

Conditions pour bénéficier de cette ordre : être en ordre de mutuelle et, lors de la prise de rendez-vous, spécifier que vous venez via la convention « soins psychologiques de première ligne ».

Ensuite, contactez un psychologue se trouvant sur les listes et apportez simplement votre carte d’identité aux rendez-vous. 


Témoignage : Non, ce n’est pas une mauvaise nouvelle.

Non, ce n’est pas une mauvaise nouvelle.

C’est « officiel », j’ai des Troubles Déficitaires de l’Attention. Autrement dit, je suis TDA/H.

Hier, en rentrant chez moi après l’annonce de ce diagnostic, les vannes se sont ouvertes. Et plus moyen de les refermer! Manque de bol, c’est arrivé quand j’étais encore dans le tram, bonjour le sketch! 😅

Pas vraiment des larmes de tristesse mais surtout des larmes de soulagement. 

Avertissements et licenciements à répétition ont été ma réalité professionnelle pendant des années. Dans ma tête, c’était: Je suis nulle, je suis bête, je suis paresseuse. Alors je m’obstinais, il fallait que j’arrive à faire ce que faisaient mes collègues, je me relevais, je réessayais… et je retombais, encore plus bas, en me faisant encore plus mal. 😥

Je vous laisse imaginer ce que cela donnait au niveau de la confiance en soi! 😅

Aujourd’hui, grâce à ce diagnostic, je comprends enfin que je n’étais ni nulle, ni bête, ni paresseuse, je n’étais juste pas sur MON chemin. La vie professionnelle n’est pas facile de base, mais quand vous vous obstinez à vouloir rentrer dans un moule qui n’est pas fait pour vous, c’est l’enfer. 

J’aurais aimé qu’on le diagnotisque il y a 25 ans. J’aurais fait d’autres choix, je ne me serais pas obstinée à essayer de faire en vain ce que les autres réussissaient. 

Mais on parlait peu du #TDAH à l’époque, pas sûre que mes managers ou les #RH étaient armés pour cela. On m’a bien proposé quelques formations en #gestiondutemps mais ce n’était que la partie émergée de l’iceberg.

Après un enième #licenciement, je n’ai plus eu la force de postuler. Heureusement, j’avais déjà découvert mon talent: la transmission. Ma zone de brillance! 😍

Je n’avais juste jamais envisagé de devenir indépendante. Comment pouvais-je m’en sortir seule alors que je ne m’en sortais déjà pas dans une structure? 🙄

Alors qu’en fait, c’était déjà une partie du problème: respecter MON rythme. Comme dirait Tonton David: Chacun sa route, chacun son chemin*! 🎵 😉

Passer indépendante a été un premier pas vers le aller mieux. Petit à petit, j’ai réussi à choisir les missions qui me convenaient. Aujourd’hui, je m’éclate dans ce que je fais et les retours sont incroyables. 💪

Bref, avec ce diagnostic, je fais enfin la paix avec mon passé et je regarde mon futur sereinement. 

Oui, ce diagnostic TDA, c’est une bonne nouvelle! 🙏

Alors si cela ne va pas dans votre vie professionnelle, posez-vous la question: êtes-vous sur VOTRE chemin? 😉

* Hum, oui, pardon si maintenant vous avez la chanson en tête! 😁

Témoignage : Vivre en étant dyslexique dysorthographie, TDA/H, etc.




Vivre en étant dyslexique dysorthographie, TDA/H, etc.

En lisant mon mon message vous vous rendrez compte qu’il y a beaucoup de faute. La raison est simple, je suis dyslexique, dysorthographique, TDA/H (et d’autre encore). j’ai donc tendance a écrire (retranscrire) mes penser comme je les dirais a l’oral. beaucoup ce sont et ce moquerons encore de mon orthographe, mais ces personnes je suis bien plus désolé pour elles que blessé.
j’ai depuis tout petit du me battre pour ma scolarité, heureusement et merci a eux j’ai eu des gens pour m’aider et me donner de leurs temps. certain pourrais dire que une fois que tu as pris l’habitude de devoir te battre c’est plus facile de gardé la motivation, et ils n’ont pas totalement tord, mais ce que j’ai appris surtout ces que il ne faut pas faire des effort pour les autres mais pour soit.

n’attendez pas des autre qu’ils vous félicite de vos effort, certes c’est plaisant mais souvent les gens vont vous jugez a tord sans chercher a vous comprendre.
reprennont par exemple mon orthographe catastrophique, beaucoup de gens vont dire que je ne fait aucun effort, mais c’est faux ils ne voient juste pas les effort que je fait déjà. Ces gens la ne voient que les fautes que je fait sans ce rendre comptes que ce qui est important ces que il peuvent me lire et comprendre le sens de mes mots. Car oui il m’est arrivé et il m’arrive encore de ne pas arriver a écrire de manière lisible.
Dernièrement j’ai oublié l’orthographe de panier je l’ai donc écrie « pagnié ». Quand je l’ai fait je savais que c’était faux mais pourtant même si quelque personne on relever l’orthographe particulier tout le monde m’as compris. j’aurais peu par peur des remarque ne pas du tout écrire, juste paracerque je n’arrivais pas marquer panier.
Donc a ceux que ce permet de minimiser ou le ridiculiser les effort d’autr’hui, montré vous un peu plus empathique, vos mot peuvent blessé, bien plus que vous ne pensez. 
Soyez bienveyant (l’orthographe m’échappe encore, « soyez gentil ») et plutôt que de relevé le négatif encourage les personnes.
Une remarque peu être fait de manière positive même si c’est pour faire remarqué une erreurs. 

Grégoire, adulte heureux et épanoui malgré ses différences

Recherche participants

Bonjour, 

Dans le cadre de nos mémoires de fin d’études en neuropsychologie clinique (UMONS), nous sommes à la recherche d’enfants (filles et garçons) scolarisés dans l’enseignement primaire et ayant reçu un diagnostic de TDA/H OU ayant des symptômes de TDA/H (inattention, hypercativité,…) mais sans avoir un diagnostic de TDA/H avéré. 

Notre objectif est d’étudier l’impact des interactions qu’ont les parents avec leurs enfants sur le développement des Fonctions Exécutives. En effet, les données issues de la littérature scientifique ont largement démontré à quel point les parents ont un rôle essentiel dans le développement cognitif et socio-émotionnel de leur enfant.

En ce sens, notre but est d’améliorer les prises en charge destinées aux enfants TDA/H ! 

Pour ce faire, nous proposerons quelques petits exercices (sous la forme de jeux) aux enfants et des questionnaires à remplir par les parents et ce à différents moments de l’étude. Nous ferons cela de manière tout à fait bénévole évidemment. 

A noter que nous recherchons des enfants bénéficiant déjà d’une prise en charge neuropsychologique, MAIS il est important que celle-ci n’ait aucun rapport avec CPIM (Child Parent Interregulatory Method). Il peut donc bénéficier : d’aménagements raisonnables, de psychoéducation, de métacognition, de la méthode barkley,.. mais PAS de CPIM.

Votre enfant (parents ou thérapeutes) répond à ces critères ? Contactez-nous sur les adresses mail indiquées sur le visuel ! Vous nous serez d’une très très très grande aide dans la réalisation de nos mémoires !

Des questions ? Contactez-nous sur les adresses mail indiquées sur le visuel ! Nous nous ferons un plaisir d’y répondre !

Et, si parmi votre entourage, vous connaissez des personnes qui remplissent les critères pour participer à notre étude, n’hésitez pas à partager notre publication. Nous vous en serions très reconnaissants 🙂

Chiara MONTEFORTE, Rachel JANSEN & Nicolas DUJARDIN. »