11ème conférence internationale sur le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)

La 11ème conférence internationale sur le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC) qui se tiendra à Toulouse du 2 au 4 juillet 2015 envisage la question des comorbidités avec les autres troubles neurodéveloppementaux.

La conférence est organisée conjointement par l’Université de Toulouse, l’Université d’Aix-Marseille, le CHU de Toulouse et l’Institut de Formation en Psychomotricité de Toulouse.

Cette conférence entend apporter des réponses aux questions des critères diagnostiques, des facteurs étiologiques, des éléments pronostiques et de la prise en charge du TAC et des troubles associés.

Les conférences plénières seront traduites en français.

Les communications orales d’une salle sur deux seront traduites en français.

Le programme simplifié  est consultable sur le lien ci-dessous :
http://ic-dcd.org/conference/wp-content/uploads/2015/programme_FR_OK.pdf

Le programme complet  est consultable sur le lien ci-dessous :
http://ic-dcd.org/conference/wp-content/uploads/2015/programme_EN_OK.pdf

 Les modalités d’inscription sont consultables sur le lien ci-dessous :
http://ic-dcd.org/conference/

Stages proposés à Mathémô

Bonjour à tous, chers parents, collègues, professeurs,

Vous trouverez en attaché les stages proposés à Mathémô ( Bruxelles-Uccle-Forest) qui, comme depuis plus de 15 ans maintenant, donneront du plaisir à apprendre aux enfants et ados, les aidera à prendre conscience…et à prendre confiance…

Thèmes :

Visuo-spatial,

Attention,

Gestion Mentale,

Mathématiques pour petits, moyens et grands,

Entrée en secondaires…

Mathémô Atelier Math été 2015

Mathémô Stage Eté 2015 GM

stage ete 2015

stages été 2015 Mathémô

Cordialement,

Catherine Vanham

Fondatrice et coordinatrice

Pour une Ecole inclusive

Pour une Ecole inclusive

Quelles ressources et quels partenariats pour l’intégration des élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire ?

Colloque organisé par la Ligue des familles,

le jeudi 25 juin 2015 à Louvain-la-Neuve

La Ligue des familles vous invite le 25 juin prochain au Musée Hergé à Louvain-la-Neuve pour débattre de l’intégration des élèves à besoins spécifiques dans les écoles ordinaires.

Le matin, nous vous présenterons les résultats de l’enquête que nous avons menée dans plusieurs écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles. Nous avons interrogé de nombreux acteurs de projets d’intégration (parents, enseignants, directions d’écoles, etc.) afin de mieux comprendre ces démarches et d’en identifier les points positifs, mais aussi, les difficultés.

Des parents, des enseignants, des directeurs d’écoles, des responsables de CPMS, etc. témoigneront ensuite de leurs expériences d’intégration dans les écoles ordinaires : comment cela se déroule-t-il concrètement ? quelles sont les ressources dont ils disposent ? quels objectifs poursuivent-ils ?, etc.

L’après-midi, trois panels réuniront des experts qui partageront leurs points de vue sur ces questions :

1/ Comment travailler avec l’élève (à besoins spécifiques) ?

2/ Comment travailler avec (tous) les parents ?

3/ Comment travailler avec toute l’équipe éducative ?

Deux questions traverseront ces panels : celles des ressources (humaines, documentaires, outils, etc.) disponibles pour les écoles inclusives et celle de la formation des intervenants.

En parallèle, l’exposition photo « Au delà de la différence… » vous sera présentée par l’APEM-T-21 – BW et les Cliniques universitaires Saint-Luc

Informations pratiques 

Quand ? Le jeudi 25 juin 2015 de 9h à 16h30

Où ? Au Musée Hergé à Louvain-la-Neuve (Rue du Labrador, 26)

Participation aux frais

Gratuit (pas de lunch prévu)

Inscription obligatoire (nombre de places limité)

Informations et inscription

François Berteau

f.berteau@liguedesfamilles.be

02/507 72 47

Accès

En train : gare de Louvain-la-Neuve-Université

En voiture ou en bus: http://www.museeherge.com/content/MuseeHerge_transportsFR.pdf

Parkings: http://www.museeherge.com/content/parkings_FR.html

Accessible aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes

Idée lecture : TDA/H, mode d’emploi

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Nous sommes très heureux de vous annoncer la sortie du livre « TDA/H, mode d’emploi » dont l’auteure Pascale De Coster est la fondatrice de l’asbl http://www.tdah.be.

Vivre avec le Trouble Déficitaire de l’attention avec ou sans Hyperactivité au quotidien : un outil vivant et pratique qui vous aidera à mieux faire face à ce trouble au quotidien.

Chaque enfant atteint de TDA/H est unique, tout comme chaque parent…

Il ne saurait donc y avoir une méthode d’éducation universelle et adéquate pour tous.

Vous trouverez dans cet ouvrage des stratégies, des outils, des pistes, … que chacun adaptera en fonction de l’enfant, de son âge, de ses symptômes, des circonstances etc.

C’est parce qu’élever un enfant atteint de TDA/H est un travail de chaque instant que vous, ses parents, méritez toute notre admiration !

Le TDA/H est une pathologie fréquente qui touche, actuellement entre 3 et 12 % des enfants et 1 et 6 % des adultes. Comme son nom l’indique, le TDA/H est un trouble. Le terme « trouble » est évoqué quand il y a souffrance d’une personne ou de son entourage, ou quand des altérations significatives du fonctionnement social, scolaire, professionnel ou familial sont mises en évidence.

Cet ouvrage abordera entre autres :

– Qui pose le diagnostic et comment ?

– Les conséquences du TDA/H

– Le TDA/H et la vie de famille

– Vivre au quotidien avec le TDA/H, …

Pour le commander :
En Belgique, au Québec, en France, en Suisse, aux Luxembourg etc.
http://www.editionserasme.be/Pub/tdah/tdah-Contact-et-commandes.html

Travail de fin d’étude : recherche d’enfants atteints de TDA/H

Madame,

Monsieur,

Afin de valider la dernière année d’un cursus universitaire en psychologie et sciences de l’éducation, je réalise un travail de fin d’études ayant pour sujet le TDA/(H) chez l’enfant. Je m’intéresse plus particulièrement au déficit en théorie de l’esprit (TDE) observé chez les enfants TDA/(H). La TDE se définit comme étant : « la capacité d’attribuer des états mentaux à autrui ». Cette aptitude permet d’anticiper, d’interpréter et de prédire le comportement ou l’action de nos pairs.

Je me permets de solliciter votre collaboration, ainsi que celle de votre enfant, afin de contribuer à l’avancement de la recherche précitée. Je souhaiterais disposer d’un moment relativement bref (entre 1 h et 2 h) avec votre enfant afin de lui demander d’effectuer quelques tâches évaluant ses capacités en TDE. Les tâches en questions ne sont ni contraignantes ni traumatisantes. Elles consistent en diverses questions inhérentes à un matériel imagé prenant la forme notamment, d’une bande dessinée.

Dans le cas où vous accepteriez, nous conviendrions ensemble d’une date à laquelle effectuer ce testing. Le lieu sera décidé à votre convenance. Il est évident que les données recueillies seraient traitées dans l’anonymat le plus total.

Votre collaboration servirait à améliorer les connaissances liées au TDAH, et ainsi d’y réagir de manière plus adéquate.

Si vous désirez de plus amples informations, vous pouvez me joindre à cette adresse e-mail : johnny.brouhon@umons.student.ac.be ; ou à ce numéro de téléphone : 0497/640.721

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée,

Brouhon Johnny.

Devoirs, leçons et TDA/H

Devoirs, leçons et TDA/H[1]

Gaëtan Langlois, psychologue scolaire

Pourquoi traiter des devoirs et leçons avec les TDA/H?

Parce que c’est un des problèmes le plus souvent rencontrés avec les enfants hyperactifs ou en déficit d’attention.

On dit que ce sont des enfants agités, impulsifs, lunatiques; on dit qu’ils ont des problèmes à se faire et à garder des amis, on dit qu’ils ont des problèmes de sommeil; on devrait aussi dire qu’ils ont des problèmes de devoirs.

C’est relié à leur façon d’être, à leur tempérament.

On ne peut pas affirmer que ces problèmes arrivent parce les devoirs sont trop durs, ni parce qu’ils sont trop longs, ni à cause d’une mauvaise pédagogie, ni parce que ces enfants ont de mauvais parents. Ils arrivent plutôt parce qu’il y a une incompatibilité entre le tempérament de ces enfants et la tâche des devoirs et leçons.

Comment est-il possible qu’un enfant agité, qui a besoin de bouger, d’être actif et qui s’est retenu pendant toute la journée soit capable de rester assis encore pendant une demi-heure interminable?

Comment est-il possible qu’un enfant impulsif qui n’arrive pas à se retenir de réagir à ce qui se passe autour de lui et à tout ce qui lui passe par la tête soit capable de rester à son travail à la maison alors que son père gueule contre sa propre surcharge de travail, que sa soeur harcèle sa mère avec des demandes de permission et qu’aucun règlement ne l’empêche de répondre à son besoin d’aller jouer dehors.

Comment est-il possible qu’un enfant lunatique, qui démissionne facilement devant l’effort et qui se perd dans le dédale de ses idées, arrive à s’organiser dans sa tâche de devoir et puisse se démêler dans la compréhension de texte qu’il a à faire , exercice d’autant plus difficile que le texte est rempli de toutes sortes de détails incitants au vagabondage des idées ?

C’est en fait comme si les TDA/H et les devoirs n’étaient pas faits pour aller ensemble, en tout cas, c’est un mariage qui mène souvent au divorce.

C’est à se demander pourquoi on fait faire des devoirs et des leçons aux enfants.

Pourquoi fait-on des devoirs et des leçons?

1- Ces travaux permettent de consolider des apprentissages, de mieux assimiler, de mieux mémoriser. Si, par exemple, on a suivi un cours de violon et qu’on nous y a enseigné à accorder son instrument en commençant par la corde du “la” pour passer ensuite à l’accord en quinte “la-mi” et ainsi de suite, il serait fort utile de répéter un peu cet exercice à la maison plutôt que de demander encore à quelqu’un d’autre d’accorder son violon. C’est une bonne façon d’apprendre, en répétant; et si on répète peu de temps après avoir été enseigné, ça se retient mieux.

2-Les devoirs et leçons servent aussi à généraliser les apprentissages. Ils peuvent ainsi servir à être capable d’écrire sans faute dans un autre contexte que celui de l’école.

3-Ils servent aussi à développer l’individualisation de l’effort, l’autonomie dans le travail intellectuel et les habitudes de travail. Ils préparent ainsi à des niveaux plus avancés de scolarisation qui exigent plus d’autonomie. Un enfant peut être capable de sortir sa lecture et de faire une lecture quand tous les autres en classe font de la lecture autour de lui, mais il peut lui être difficile d’effectuer cette tâche quand personne ne le fait près de lui. Les devoirs peuvent lui servir à être plus volontaire et autonome dans ses travaux intellectuels.

4-Ils servent principalement à soutenir la motivation scolaire. Si les parents donnent du temps pour les travaux scolaires, l’enfant apprend aussi que les travaux scolaires sont importants. Si les parents ne consacrent pas de temps aux travaux scolaires, s’ils ne parlent jamais d’école, ni des connaissances apprises, ni des efforts effectués, alors l’enfant apprend que ces éléments ne sont pas importants, que ça ne vaut pas la peine de consacrer de l’énergie aux apprentissages scolaires.

Ce sont les principaux objectifs des travaux scolaires à la maison. Si, avec notre enfant, on n’arrive pas à atteindre ces objectifs, ça ne vaut pas la peine de faire des devoirs et leçons. Si, avec notre enfant, cette période de travail en est une de conflits, de disputes et une occasion de lui montrer qu’il ne comprend rien, il n’y aura pas de consolidation, de généralisation, d’habitude d’autonomie et encore moins de motivation. Dans ces conditions, il vaut mieux ne pas faire de devoirs et viser leurs objectifs par d’autres moyens. Toutefois, avant de démissionner, on peut tenter d’améliorer la situation

Les principaux problèmes présentés par le TDA/H

Pour améliorer la situation, il est prudent de bien identifier ce qui ne va pas. Et on peut se faciliter cette tâche en révisant la liste qui suit.

Les oublis

Il n’écrit pas ce qu’il a à faire.

Il apporte le mauvais devoir.

Il oublie son agenda.

Il oublie son matériel (cahiers, livres, etc.).

Il oublie d’apporter les remarques de l’enseignante.

Il oublie de faire signer ses travaux.

Il oublie ses devoirs à la maison.

La procrastination

Il reporte constamment le temps de se mettre au travail.

Ça lui prend des heures à faire un petit travail.

L’opposition

Il argumente sur le temps et l’endroit pour faire son travail.

Il dit qu’il les a déjà faits dans l’autobus.

Il dit qu’il a congé de travail ce soir.

Il argumente sur la façon de la faire.

L’éparpillement

Il ne sait pas par où commencer.

Il ne sait pas comment s’y prendre.

Il dit qu’il en a trop à faire.

Il commence, mais se met à faire autre chose.

Il commence, mais tombe dans la lune, devient amorphe.

Les troubles d’apprentissage

Il ne comprend pas ce qu’il a à faire.

Il n’arrive pas à apprendre sa table de huit.

Il n’arrive pas à décoder ou à comprendre le texte qu’il a à lire.

Les conflits

Ça devient une occasion de dispute entre le parent et l’enfant, une escalade d’argumentations.

Comment améliorer la situation?

Les solutions aux problèmes rencontrés peuvent être de trois ordres : il peut s’agir de solutions générales, spécifiques ou adaptées. De toutes façons, il n’y a pas de solution miracle; on peut simplement faire des suggestions pour améliorer la période des devoirs et leçons. Les parents des enfants TDA/H ne sont pas sans ressources, leurs idées sont bonnes, leurs moyens sont fonctionnels avec des élèves ordinaires, mais ils ne fonctionnent pas longtemps avec les TDA/H à cause des caractéristiques de ces derniers. Il peut donc leur être utile de connaître un plus grand éventail de solutions afin de varier leurs interventions. Voici donc quelques conseils qui pourront alimenter le catalogue des trucs à utiliser.

Solutions générales

· Asseoir l’enfant dans un endroit calme où il y a peu de stimulations, éliminer les distracteurs le plus possible.

· Vérifier avec l’enseignante si le temps alloué aux devoirs et leçons à la maison est excessif.

· Insister sur la qualité plutôt que sur la quantité.

· Fixer une limite de temps plutôt qu’un objectif de tâche à réaliser.

· Diviser le travail en plusieurs parties. Diviser le temps total en plusieurs petites périodes de travail entrecoupées d’autres activités. Ou, par exemple, s’il y a 20 problèmes de mathématiques à faire, demander d’en faire seulement cinq, puis prendre une pause. Le TDA/H a facilement l’impression qu’il va manquer de temps ou qu’il n’arrivera pas à tout faire. Morceler les tâches peut lui laisser l’impression qu’il aura le contrôle sur le travail à exécuter. Il faut l’aider à établir des objectifs de travail à court terme.

Solutions spécifiques

Sur les oublis.

· Il faut compenser, constituer des aide-mémoire, comme ses clefs qu’on change de poche pour ne pas oublier de passer au dépanneur en rentrant du travail. On peut placer une carte-menu sur le sac ou dans le sac d’école, menu qui décrit les étapes à franchir pour remplir son sac à l’école.

· Au besoin, on peut avoir recours à un ami-tuteur qui vérifie le sac avant le départ de l’école pour la maison.

Sur la procrastination.

· On peut rendre le travail plus intéressant en soulignant ce que l’enfant réussit bien.

Il est parfois efficace de chronométrer l’enfant en disant, par exemple : “ ça serait intéressant de vérifier combien de temps ça te prend pour effectuer ces vingt problèmes; je vais le mesurer, commence, je compte les minutes.”

Sur l’opposition.

· En cas de mésentente sur la façon d’effectuer les travaux scolaires, il est important de contacter l’enseignante pour connaître quelle méthodologie elle préconise, et il faut aviser l’enfant qu’on contacte l’enseignante à ce sujet.

· Il faut rendre l’opposition peu payante en évitant d’argumenter, en ne la renforçant pas par l’attention exclusive qu’elle pourrait apporter à l’enfant. Il ne fera pas son travail, mais en subira les conséquences à l’école le lendemain.

Sur l’éparpillement

· On peut aider l’enfant à s’organiser en établissant une routine sur le moment et le lieu des travaux scolaires, tout en brisant la plate monotonie par une variation dans les modalités d’exercice. Ainsi, par exemple, on peut toujours faire les travaux à la même heure, au même endroit et en commençant toujours par le vocabulaire, mais on peut le faire parfois en épelant, parfois en écrivant, et parfois en chantant l’épellation sur un air connu.

· La technique “reflecto” de Pierre-Paul Gagné, qui travaille sur l’intériorisation du langage, aide à la concentration; on peut demander à l’enfant de se répéter à voix basse ce qu’il a à faire et comment il va procéder pour le faire.

· On peut utiliser un baladeur sur lequel on a enregistré un “bip” à des intervalles variant au hasard de une minute à quelques minutes. A chaque “bip”, l’enfant doit noter sur une fiche s’il était attentif à son travail au moment du “bip”. C’est un truc reconnu efficace pour diminuer les déficits d’attention.

Sur le trouble d’apprentissage.

· Pour redonner du pouvoir à l’enfant sur ses efforts, on peut lui demander de trouver la meilleure manière pour arriver à faire une activité particulière d’apprentissage.

· Certains réussissent mieux à lire quand on cache une partie du texte; ça enlève du champ visuel le reste qui distrait et qui donne l’impression qu’il y en a trop.

· En utilisant des couleurs, des crayons surligneurs pour démarquer les informations importantes, on facilite la compréhension. On peut le faire pour l’enfant au besoin comme modelage.

· On doit fournir de l’aide pour commencer une tâche si l’enfant ne comprend pas ou s’il a de la difficulté à commencer.

· On peut rendre le travail plus actif en le faisant sous forme de jeu : chacun son tour pour lire un mot, mimer l’histoire, etc.

· Si l’enfant n’arrive pas à lire, on peut se permettre de lire à sa place; il apprend ainsi la structure des phrases, le vocabulaire et la compréhension des textes écrits.

Sur les conflits.

· Il peut être nécessaire d’avoir recours au tutorat ou à une tierce personne pour la période des devoirs. On rate ainsi un des objectifs visé par les travaux scolaires à la maison, celui de motiver l’enfant en consacrant de notre temps à ses efforts d’apprentissage. Comme les TDA/H subissent déjà beaucoup de critiques et de remarques négatives, il est préférable que les parents trouvent du temps pour vivre

des moments agréables avec eux si la période des devoirs se transforme habituellement en arène de lutte.

Solutions adaptées

· De toute évidence, il ne faut pas essayer tous ces moyens à la fois; il faut plutôt cibler des améliorations spécifiques et faire des ajustements pour chaque enfant. Les meilleures solutions sont celles qui viennent des parents car ils connaissent mieux ce qui est adapté à une situation particulière.

· Malheureusement, avec un TDA/H, une même solution n’est pas efficace pendant longtemps. Il peut donc être utile de se tourner vers une association de parents pour échanger sur ses moyens d’intervention et augmenter ainsi son catalogue d’interventions.

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[1] Article paru dans le Bulletin de l’Association québécoise des psychologues scolaires.
source : http://panda.cyberquebec.com/langlois.html

La pierre dans le sable

Un petit garçon passe son samedi matin à jouer dans son grand bac à sable. Avec sa pelle rouge, il crée des routes et des tunnels pour ses petites voitures et ses camions. Soudain, au milieu du sable, il découvre une grosse pierre. Il creuse autour et avec bien du mal, roule la pierre jusqu’au bord de son carré. Il essaye de soulever la pierre pour la sortir du carré, mais les bords sont assez hauts et il n’y arrive pas. A chaque fois, elle retombe dans son carré. Il pousse, grogne, lutte, se fait mal aux doigts mais comme récompense, la pierre retombe toujours dans son carré de sable. Alors il éclate en sanglots.

Son père qui l’observe s’approche et lui dit doucement mais fermement : « Mon garçon, pourquoi n’as-tu pas utilisé toute la force disponible que tu possèdes pour te sortir de ce problème ? » Le garçon en sanglots lui dit : « Mais papa, je l’ai fait ! j’ai utilisé toute la force que j’ai ! » Alors le père lui dit : « Tu n’as pas utilisé toute la force que tu possèdes, car tu ne m’as pas demandé de l’enlever »

Et aussitôt, il saisit la pierre et la retire du carré de sable…

Auteur inconnu